Ncuti Gatwa, l’étoile montante de l’industrie cinématographique, a non seulement conquis le public avec sa performance éclatante en tant qu’Eric Effiong dans « Sex Education », mais a également trouvé une guérison personnelle à travers ce rôle. Victime de racisme depuis sa tendre enfance en raison de ses origines rwandaises, Gatwa a traversé des moments difficiles. Toutefois, sa performance dans la série de Netflix lui a permis de surmonter une grande partie de la haine qu’il avait intériorisée.
« Jouer Eric a supprimé une grande partie de la haine intériorisée que j’avais », révèle Gatwa. Malgré les défis auxquels il a été confronté, notamment le racisme, il a toujours cru en lui. « Même si j’ai toujours su que les racistes étaient stupides et sans instruction, cela a probablement déformé ma vision du monde », ajoute-t-il.
La représentation revêt une importance cruciale pour Gatwa. Dans « Sex Education », son personnage, Eric Effiong, est décrit comme un adolescent gay et noir, fort et sans gêne. Ce rôle a non seulement offert à Gatwa une forme de guérison, mais a également souligné l’importance de voir des personnages diversifiés à l’écran. « C’est tellement puissant et nécessaire », souligne l’acteur de 30 ans.
En dehors de « Sex Education », dont la nouvelle saison est attendue le 21 septembre sur Netflix, Ncuti Gatwa est également sur le point de marquer l’histoire en devenant le premier Doctor Who noir. La nouvelle saison de la légendaire série britannique « Doctor Who », célébrant ses 60 ans, verra Gatwa succéder à David Tennant.
Avec des performances mémorables à son actif et une attitude résiliente face aux défis, Ncuti Gatwa continue de briller, montrant à tous que la représentation à l’écran a le pouvoir non seulement d’inspirer le public, mais aussi d’offrir guérison et espoir à ceux qui en ont besoin.